Moi, une empoisonneuse?
Mes chers amis,
Voilà bien des jours que je n'ai pu communique avec vous. Hélas, j'ai vécu un passage plutôt... compliqué. La journée avait pourtant bien commencé: Phyllis et moi nous rendions sur la tombe de Rex pour déposer quelques lys et quelques orchidées, bien qu'il n'ait jamais été un grand fan. Nous marchions tranquillement, je lui demandais avec la plus grande politesse quand elle comptait enfin quitter la maison, que les choses reprennent leur cours normal, enfin vous comprenez! Quand tout à coup... saperlipopette! Plus rien. Un trou béant à la place du cercueil de mon époux. C'est alors que Phyllis me répond avec la plus béate expression que la police pense que Rex a été empoisonné. Non mais c'est quand même fou! Je ne suis pas sotte tout de même, je sais parfaitement que Rex est décédé d'un arrêt cardiaque. Quelle idée !
Mais lorsque j'ai été convoquée au poste de police où une espèce d'enquêteur pédant a osé me demander si j'avais des raisons d'en vouloir à Rex au point de vouloir l'assassiner. Moi, une meurtrière?! Le monde n'a donc plus de sens? J'étais certaine que c'était encore un coup de Phyllis pour salir ma bonne réputation dans cette ville. C'en était trop que je ne pouvais supporter. J'ai filé fissa en direction de la maison, j'ai fait les bagages de Phyllis en prenant bien soin de ne faire aucun plis avec ses vieilleries, j'ai appelé un taxi aussi jaune que ses cheveux et j'ai poussé son tas de graisse à l'intérieur. Oh elle m'a bien revêtue de quelques jolis quolibets dont ma descence m'empêche de vous répéter mais j'étais soulagée qu'elle parte définitivement. J'avais l'impression d'avoir perdu 100 kilos... quoique c'était plus qu'une impression!
Mais les ennuis sont allées de mal en pis. Les gens ont commencé à croire les quolibets de la police selon laquelle Rex aurait été empoisonné au potassium. Ma fille Danielle, elle-même, m'a dit que j'avais laissé Rex souffrir de longues minutes lors de sa crise avant de l'emmener aux urgences. C'est absurde! Je ne lui voulais pas de mal, bien au contraire. Simplement, comme vous le savez très bien, je ne quitte jamais la maison avec des lits défaits. C'est comme ça. Rendez-vous compte, même mes propres enfants ne me soutiennent pas dans cette terrible épreuve que je traverse.
Je n'ai donc vu qu'une seule solution pour que les gens cessent de me dévisager et de ne serait-ce qu'effleurer l'idée que j'ai pu tuer mon mari. Je suis alors passée au détecteur de mensonge en la présence de mes enfants. Le détecteur a bel et bien indiqué que je n'avais pas empoisonné Rex. Plus tard, George a accepté de faire de même, comme si cet être aussi raffiné qu'adorable pouvait commettre un tel acte! Incongru, non? La aussi le détecteur a déclaré qu'il était innocent. Comme quoi, tout est bien qui finit bien n'est-ce pas?
Voilà bien des jours que je n'ai pu communique avec vous. Hélas, j'ai vécu un passage plutôt... compliqué. La journée avait pourtant bien commencé: Phyllis et moi nous rendions sur la tombe de Rex pour déposer quelques lys et quelques orchidées, bien qu'il n'ait jamais été un grand fan. Nous marchions tranquillement, je lui demandais avec la plus grande politesse quand elle comptait enfin quitter la maison, que les choses reprennent leur cours normal, enfin vous comprenez! Quand tout à coup... saperlipopette! Plus rien. Un trou béant à la place du cercueil de mon époux. C'est alors que Phyllis me répond avec la plus béate expression que la police pense que Rex a été empoisonné. Non mais c'est quand même fou! Je ne suis pas sotte tout de même, je sais parfaitement que Rex est décédé d'un arrêt cardiaque. Quelle idée !
Mais lorsque j'ai été convoquée au poste de police où une espèce d'enquêteur pédant a osé me demander si j'avais des raisons d'en vouloir à Rex au point de vouloir l'assassiner. Moi, une meurtrière?! Le monde n'a donc plus de sens? J'étais certaine que c'était encore un coup de Phyllis pour salir ma bonne réputation dans cette ville. C'en était trop que je ne pouvais supporter. J'ai filé fissa en direction de la maison, j'ai fait les bagages de Phyllis en prenant bien soin de ne faire aucun plis avec ses vieilleries, j'ai appelé un taxi aussi jaune que ses cheveux et j'ai poussé son tas de graisse à l'intérieur. Oh elle m'a bien revêtue de quelques jolis quolibets dont ma descence m'empêche de vous répéter mais j'étais soulagée qu'elle parte définitivement. J'avais l'impression d'avoir perdu 100 kilos... quoique c'était plus qu'une impression!
Mais les ennuis sont allées de mal en pis. Les gens ont commencé à croire les quolibets de la police selon laquelle Rex aurait été empoisonné au potassium. Ma fille Danielle, elle-même, m'a dit que j'avais laissé Rex souffrir de longues minutes lors de sa crise avant de l'emmener aux urgences. C'est absurde! Je ne lui voulais pas de mal, bien au contraire. Simplement, comme vous le savez très bien, je ne quitte jamais la maison avec des lits défaits. C'est comme ça. Rendez-vous compte, même mes propres enfants ne me soutiennent pas dans cette terrible épreuve que je traverse.
Je n'ai donc vu qu'une seule solution pour que les gens cessent de me dévisager et de ne serait-ce qu'effleurer l'idée que j'ai pu tuer mon mari. Je suis alors passée au détecteur de mensonge en la présence de mes enfants. Le détecteur a bel et bien indiqué que je n'avais pas empoisonné Rex. Plus tard, George a accepté de faire de même, comme si cet être aussi raffiné qu'adorable pouvait commettre un tel acte! Incongru, non? La aussi le détecteur a déclaré qu'il était innocent. Comme quoi, tout est bien qui finit bien n'est-ce pas?
1 Comments:
At 11/24/2009,
Anonyme said…
Oui, probablement il est donc
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